top of page

Les Britanniques veulent garder leur part du gâteau Galileo, après le Brexit

Dernière mise à jour : 19 oct. 2019

L’information date de mai 2018. Elle démontre une fois encore que le Brexit est un casse-tête.


Solutionner le Brexit est un puzzle

Initialement, les Britanniques n’étaient guère enthousiastes à l’idée de créer un GNSS européen. De leur point de vue, le GPS américain suffisait aux besoins de l’Europe et il n’y avait pas lieu de s’engager dans un tel projet coûteux.

Par la suite, pragmatiques et intéressés, ils se sont impliqués dans le développement du GNSS. Ils ont financé 12 % du projet et obtenu 15 % du montant des contrats. Par exemple, c’est Surrey Satellite Technology Ltd (SSTL), une entreprise issue de l’Université du Surrey qui a conçu le premier satellite-test Giove-A.

C’est ce satellite qui est la cible de terroristes dans mon roman GNSS Galileo - Dérive d’orbite.


Giove A - Vue d'artiste - ESA / P. carril

Même si, en mai 2018, Galileo était presque opérationnel, il restait des contrats à passer, notamment pour le signal réservé aux autorités régaliennes, le PRS. Comme le montre mon roman, l’un des enjeux du PRS est son possible usage militaire. Il doit être très sécurisé et certains appels d’offres sont classés secret défense. Pour ces marchés en particulier, les Européens exigent que les entreprises candidates siègent dans un pays de l’Union européenne.

Après le Brexit, les entreprises d’outre-manche seraient donc écartées de ces appels d’offres confidentiels. Mécontent par ces clauses, le Royaume-Uni compte réclamer à l'Union européenne le remboursement de l'argent qu'il a investi : un milliard de livres, soit 1,15 milliard d'euros. Le 2 mai 2018, le Premier ministre Theresa May a annoncé qu’elle mettait à l’étude un système de navigation par satellites britannique. Tant qu'à faire !

Sources : Le Monde et Mediapart - mai 2018

6 vues0 commentaire
bottom of page