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Lecture : "Nimitz"

Dernière mise à jour : 19 sept.

Le roman "Nimitz" de Patrick Robinson s'inscrit dans le sillage des romans de sous-marins, mais loin derrière "A la poursuite d’Octobre rouge" de Tom Clancy.

C’est le récit d’une enquête menée par un militaire du service de renseignement de l’US Navy et le directeur de l’Agence nationale de sécurité après l’attaque nucléaire contre un porte-avion américain de classe Nimitz.

Couverture du roman Nimitz (Titre original : Nimitz Class) de Patrick Robinson aux éditions Albin Michel 1998

Il ne s’agit donc pas d’un techno-thriller qui viserait à éviter une menace. L’enquête avance au gré d’intuitions, de traces laissées par l’audacieux ennemi et de la collaboration des marines et services de renseignement étrangers, et pour accélérer la résolution, d'un coup de pot. Les enquêteurs se heurtent à quelques réticences diplomatiques. L’ennemi ne peut rien faire. Bref, pour le lecteur, les investigations semblent avancer sans enjeu majeur et sans enthousiasme. Les quelques scènes d’actions sont amplement décrites en amont, lors de la préparation, et ne sont pas écrites de manière à faire ressentir au lecteur un quelconque danger.

Le style comprend évidemment sigles et indications techno-militaires, pour mettre la lecteur dans l’ambiance.

J’ai trouvé plus gênant la redondance des informations. En écrivant le roman "GNSS Galileo", je me suis moi-même heurté à la difficulté de faire circuler l’information entre les différents personnages, sans lasser le lecteur par des redites inutiles, sauf pour faire une synthèse de temps en temps. Mais, dans "Nimitz", les répétitions sont multiples et injustifiées pour la compréhension du récit.

Conclusion : un roman qui expose un jeu d'échec géopolitique, plutôt intéressant sur le fond, mais mou et bourratif.

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